Une pédiatre oncologue engagée au cœur de la lutte contre les cancers de l’enfant
Le Dr Nathalie Gaspar dirige l’unité Adolescent et Jeune Adulte à Gustave Roussy et pilote le programme SPIASJA ainsi que le consortium européen FOSTER (Fight Osteosarcoma Through European Open Research). Spécialisée dans les cancers pédiatriques comme les sarcomes osseux et ostéosarcomes, elle consacre sa carrière à une mission : améliorer la survie et la qualité de vie des jeunes patients atteints de cancer. « C’est là où je trouve qu’il y a le plus de sens », confie-t-elle avec conviction. « Pour essayer d’améliorer, un, la survie des patients et deux, leur qualité de vie. »
Les défis majeurs de l’oncologie pédiatrique
Face aux cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte, les obstacles restent considérables. Le Dr Gaspar identifie trois défis prioritaires qui nécessitent un financement urgent de la recherche :
Comprendre les cancers pédiatriques
« On est dans des pathologies rares », explique la pédiatre. Cette rareté impose de déployer des moyens différents de ceux utilisés en oncologie adulte, où les cas sont plus nombreux. Chaque euro investi dans la recherche permet de mieux comprendre ces cancers spécifiques à l’enfance.
Accélérer l’accès aux médicaments
Les jeunes patients doivent pouvoir accéder plus rapidement aux traitements existants, mais aussi bénéficier de nouvelles thérapies développées spécifiquement pour eux. « Il y a encore beaucoup de choses à apprendre pour pouvoir arriver à trouver des traitements qui sont bien plus adaptés pour tous ces enfants et tous ces jeunes », souligne-t-elle.
Inclure les adolescents dans les essais cliniques
Le Dr Gaspar travaille au sein du groupe FAIRE (Fostering Age Inclusive Research) d’Accelerate, soutenu par Imagine for Margo, pour inclure les adolescents dès les phases précoces des essais cliniques adultes. « Médicalement, c’est faisable, parce qu’il n’y a aucun frein légal et parce que c’est là où on a le plus de sécurité », affirme-t-elle.
Le lien indéfectible avec Imagine for Margo
Le Dr Nathalie Gaspar était la médecin de Margo. C’est elle qui a présenté les parents de Margo, Olivier et Patricia Blanc, au professeur Gilles Vassal, marquant le point de départ de l’association Imagine for Margo. « Je pense qu’ils font ce dont on a besoin », témoigne-t-elle. « C’est-à-dire arriver à permettre à la fois aux chercheurs et aux cliniciens d’avoir les fonds nécessaires pour avancer dans la compréhension des maladies et dans la mise en place de nouveaux traitements. »
Pourquoi les associations comme Imagine for Margo sont essentielles pour lutter contre les cancers
Pour la pédiatre, l’impact des associations de parents et patients est multiple et irremplaçable :
- Une vision complémentaire : « Ils apportent une vision qui n’est pas forcément celle des professionnels. Cette vision-là est extrêmement importante pour nous rappeler pourquoi on fait les choses. »
- Un pouvoir de mobilisation : Les associations ont une capacité unique à alerter les décideurs et à mobiliser l’opinion publique, bien au-delà de ce qu’un médecin pourrait faire seul.
- Un levier financier décisif : « Ils sont en capacité d’arriver à lever des fonds qui permettent de financer des projets de recherche ou des essais cliniques qui ne démarreraient pas s’ils n’étaient pas présents. »
L’appel au collectif pour sauver les enfants atteints d’un cancer
« Le collectif, c’est extrêmement important », insiste le Dr Gaspar. Un collectif qui doit réunir patients, parents, chercheurs et cliniciens pour faire avancer ensemble la recherche et les traitements contre les cancers pédiatriques. Son message est clair et puissant : « Avant tout, soyez présents, quelle que soit la façon dont vous avez envie d’être présents pour aider la recherche et pour aider l’avancée dans les traitements des cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte. »
Agissons ensemble pour guérir tous les enfants
Sans financement de la recherche, les progrès sont impossibles. Sans les associations comme Imagine for Margo, de nombreux projets vitaux ne verraient jamais le jour. Sans vous, des enfants continueront de mourir de cancers qu’on pourrait soigner. Chaque don, chaque action, chaque mobilisation compte.
Go, Fight, Win!
En savoir plus sur les cancers pédiatriques
- 1 enfant sur 440 développera un cancer avant l’âge de 15 ans
- Les cancers pédiatriques sont la première cause de décès par maladie chez l’enfant
- Seulement 3% des financements publics de la recherche sur le cancer sont dédiés aux enfants
- 20% des enfants atteints de cancer n’ont toujours pas de traitement pour les soigner
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