Plus de 100 types de cancers pédiatriques
Il existe plus de 100 types de cancers différents chez les enfants, différents de ceux des adultes. La fréquence varie selon l’âge : les néphroblastomes, neuroblastomes et rhabdomyosarcomes sont plus courants lors de la petite enfance ; les tumeurs osseuses et les lymphomes apparaissent généralement plus tardivement. Les cancers les plus fréquents sont les leucémies qui représentent 30% de l’ensemble des affections malignes, suivies des tumeurs du système nerveux central (20%).

Les leucémies
ll existe 2 grands groupes de leucémies chez l’enfant : les leucémies lymphoblastiques qui représentent environ 85% des cas et les leucémies myéloblastiques beaucoup plus rares. Initiés dans les années 70 les polychimiothérapies permettent aujourd’hui et grâce aux progrès des traitements associés (traitements antibiotiques, support transfusionnel, utilisation des cathéters centraux) d’obtenir la guérison de 80% des enfants porteurs de leucémie aiguë lymphoblastique avec des variations selon les sous groupes de pronostic.
Essais cliniques que nous finançons sur les leucémies :
SELUDEX sur les leucémies lymphoblastiques aiguës.
Les lymphomes et maladie de Hodgkin
Comme les autres tumeurs de l’enfant, les lymphomes de l’enfant diffèrent de ceux de l’adulte par leur évolution rapide qu’il s’agisse des tumeurs abdominales correspondant au lymphome de Burkitt ou de lymphomes médiastinaux. Les lymphomes abdominaux et thoraciques guérissent actuellement dans les proportions de 75 à 90 % des cas selon les rapports publiés.
Essais cliniques que nous finançons sur ces cancers :
NIVO-ALC sur les lymphoïdes anaplasiques à grandes cellules.
Le néphroblastome ou tumeur de Wilms
Cette tumeur du rein de l’enfant, a été l’une des premières à bénéficier de l’essor de la chimiothérapie. Plus de la moitié des néphroblastomes sont aujourd’hui traités par une chimiothérapie brève suivie d’une intervention chirurgicale (ablation du rein malade) et quelques semaines de chimiothérapie. Les formes un peu plus étendues doivent être traitées sans radiothérapie, mais avec une chimiothérapie plus appuyée.
Les Ostéosarcomes
Les ostéosarcomes sont des tumeurs osseuses des os longs (tibia , fémur, humérus). Actuellement, la chimiothérapie première, par le méthotrexate principalement permet une réduction de la tumeur, suivie d’une intervention chirurgicale permettant la résection de la partie malade de l’os, remplacée très largement par une prothèse métallique préparée à l’avance aux mesures du malade.
Les Rhabdomyosarcomes, les Sarcomes d’Ewing et les Neuroblastomes
Les rhabdomyosarcomes sont l’apanage du petit enfant ; ils touchent avant tout la sphère ORL et la sphère uro-génitale. Les résultats, très encourageants, n’en sont pas moins encore incomplets avec des chances de guérison estimées à 65 %. Il en est de même pour la tumeur d’Ewing, tumeur osseuse atteignant surtout les os plats (cotes, vertèbres, bassin) et qui pose dans ces cas des problèmes thérapeutiques difficiles.
Les neuroblastomes sont des tumeurs du système nerveux sympathique (glande surrénale et ganglions sympathiques) qui peuvent être divisées en 3 entités : les tumeurs des nouveaux nés tout à fait exceptionnelles et dont le pronostic est très favorable, les tumeurs localisées dont le traitement est essentiellement chirurgical après une éventuelle chimiothérapie de réduction tumorale et dont les taux de guérison sont également très élevés ; enfin les tumeurs métastatiques en particulier au niveau de la moelle osseuse et du squelette. Elles sont chimiosensibles, mais difficilement chimiocurables. Les neuroblastomes métastatiques ne guérissent actuellement que dans environ 30 % des cas.
Essais cliniques que nous finançons sur ces cancers :
BEACON sur les neuroblastomes à haut risque et en rechute.
Les tumeurs cérébrales
Ce sont les plus fréquentes des tumeurs solides de l’enfant. Ce sont aussi celles pour lesquelles les progrès thérapeutiques ont été les moins importants au cours des dernières décennies. Cependant les techniques neurochirurgicales, l’imagerie médicale par scanner et résonance magnétique nucléaire et la radiothérapie permettent aujourd’hui de proposer un traitement plus adapté et entraînant moins de séquelles que par le passé.
VINILO sur les gliomes de bas grade en rechute.
BIOMEDE sur les gliomes infiltrants du tronc cérébral.
Découvrez les programmes de recherche que nous co-finançons sur les différents types de cancers pédiatriques.